ANCRER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1160-1170 mar. (
Le Tristan de Thomas, éd. Bédier, 2646 ds T.-L. : En un port
ad sa nef
ancree); p. anal. 1397, 13 mars archit. (Ms. Amiens 523 f
o226 ds
Gdf. Compl. : Pilliers
ancrez de bon fer d'Espagne); 1470 fig. part. passé adj. « solidement arrêté, déterminé » (
Livre de la discipline d'amour divine, f
o7a [éd. 1537] ds
Rev. ét. rabelaisiennes, IX, 300 : Que nostre volunté
soit si
ancrée et continuellement à toujours fermement plantée en la divine volunté).
Dér. de
ancre* aux sens propre et fig.; dés.
-er.