ANASTROPHE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1718 (
Gedoyn, trad. Quintilien,
De l'Institution de l'Orateur, I, 5, cité par Ritter ds
Bulletin d'Inst. Genevois, t. 36, p. 346 : Ces trois premieres espèces [de solécismes] sont honorées du nom de tropes et de figures par quelques auteurs, qui appellent la première un pléonasme, c'est-à-dire une adjection; la seconde une ellipse, c'est-à-dire une détraction; la troisième une
anastrophe, c'est-à-dire une inversion).
Empr. au lat.
anastrophe (empr. au gr. α
̓
ν
α
σ
τ
ρ
ο
φ
η
́ « recul d'une particule après le mot qu'elle régit », attesté chez
Tryphon d'Alexandrie,
Trop., 275 ds
Bailly), attesté chez
Quintilien,
Inst., 8, 6, 65 ds
TLL s.v., 20, 8.