ANAMORPHOSE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1751 arts graph. (
Encyclop. t. 1 :
Anamorphose. En Perspective & en Peinture, se dit d'une projection monstrueuse ou d'une réprésentation défigurée de quelque image, qui est faite sur un plan ou sur une surface courbe, & qui néanmoins à un certain point de vûe, paroît reguliere et faite avec de justes proportions). − 1900
(DG); d'où 1803 (
Boiste :
Anamorphose. Art de faire des dessins appelés anamorphoses). − 1878
(Ac.); p. ext. 1897 (
Nouv. Lar. ill. :
Anamorphose. [...] Jeux d'optique reposant sur ce que les images des objets vus dans des miroirs coniques, cylindriques, etc. sont déformés);
2. emplois dér. 1753 text. (
Encyclop. t. 3,
s.v. chiner : je n'aurois [...] qu'à faire une
anamorphose de ce dessein, telle que la largeur de l'
anamorphose fût la même que celle du dessein, & que sa longueur sur chaque ligne de cette
anamorphose fût à celle de mon dessein sur chacune de ses lignes...). − 1932
(Ac.); 1845 bot. (
Besch.). − 1932
(Ac.); 1958 méd. (
Garnier-Del.); 1967 entomol. (
Séguy).
Composé du gr. α
̓
ν
α
μ
ο
ρ
φ
ο
́
ω « transformer » (
Philostrate, 869 ds
Bailly) et du suff.
-ose*.
− Anamorphosé, 1931,
supra; Anamorphosique, 1838 (
Ac. Compl. 1842).