ANALÈME, ANALEMME, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. xvies. astron. « projection des cercles de la sphère sur une surface plane » (
J. Martin,
Vitruve, f
o130 r
ods
Gdf. Compl. : Les
analemmes dessus specifiez);
2. 1611
id. (
Cotgr. :
Analemme. An instrument whereby the course, and eleuation of the Sunne is fouud [instrument servant à déterminer la course et l'élévation du soleil]); sens repris ds
Besch. 1845, comme terme d'antiq. :
Analème ou
analemme. Instrument de gnomonique.
Empr. du gr. α
̓
ν
α
́
λ
η
μ
μ
α attesté au sens de « support » (d'où « construction qui en supporte une autre » (
Diodore de Sicile, 17, 71 ds
Bailly)), au sens de « support de cadran solaire », le mot gr. est passé en lat. sous la forme plur.
analemmata, où p. méton., il désigne les signes portés sur le cadran permettant de calculer la hauteur du pôle, etc. (
Vitruve, 9, 1, 1 ds
TLL s.v., 15, 60 : umbrarum aequinoctialium magnitudinibus designantur analemmatorum formae, e quibus perficiuntur ad rationem locorum et umbrae gnomorum horarum descriptiones).