ANALECTE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1721 subst. masc. plur. « recueil » (
Trév. :
Analecte(
s)) ... Le Père Mabillon a donné ce nom à un ouvrage en 4 volumes, qui contient différentes pièces qu'il a fait imprimer. Il y a aussi les
Analectes Grecs de D. Loppin in-4
o); qualifié de
vieilli par
Rob.;
2. 1771 (
Trév. :
Analecte. On donnoit ce nom chez les Romains, aux esclaves qui avoient soin de ramasser ce qui étoit tombé d'un festin et de balayer la salle où l'on mangeoit); d'où 1771
analectes au plur. « restes d'un repas qui demeurent sur une assiette, ou qui tombent sous la table » (
Trév.);
Besch. 1845 et
Lar. 19e.
Empr. au lat.
analecta gr. α
̓
ν
α
́
λ
ε
κ
τ
α « choses recueillies » de α
̓
ν
α
λ
ε
́
γ
ω « choisir, recueillir, ramasser »; au sens 2 ds
Martial, 7, 20, 17 ds
TLL s.v., 15, 55, analecta quidquid et canes reliquerunt; le sens 1 ne semble attesté en lat. qu'à l'époque moderne 1675-1685.
Dom Jean Mabillon,
Veterum analectorum tomi I-IV (
Cioranescu,
Bibiliographie litt. fr. XVIIes., Paris, t. 2, 1966, n
o43935).