AMÉNITÉ, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1358 « (d'un lieu, d'un paysage) agrément, charme fait de douceur » (
G. de Digulleville,
Trois pelerinages, f
o5
bds
Gdf. Compl. : L'
amenité du paradis terrestre), qualifié de
peu usité par
Rob.;
2. 1740 (
Ac. : On l'emploie aussi fig. Il a de l'
aménité dans son style. Il n'a nulle
amenité dans l'humeur). Au plur., iron., dep. le mil. du
xixes.
(supra et
Lar. 19e), d'apr. l'expression (non iron.)
les aménités du style (
Rollin,
Traité des études 1726-28, IV, II, 1 ds
DG).
Empr. au lat.
amoenitas attesté dep.
Plaute,
Capt. 774 ds
TLL, s.v., 1961, 57 (amoenus dies); au sens « agrément d'un lieu » dep.
Cicéron,
Prov., 29,
ibid., 1960, 53 : amoenitas eum ..., locorum, urbium pulchritudo retinet; au sens « agrément d'une personne »
Plaute,
Mil., 1172,
ibid., 1961, 73 : formam amoenitatemque illius, faciem, pulchritudinem collaudato.