AMUSEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1472
admusement « perte de temps, retard » (
Marcial,
Vigil. de Ch. VII, sign. 4iii r
ods
Gdf. Compl. : Si firent aux Francoys sçavoir Que soubz umbre de parlement, L'en taschoit a les decevoir Et tenir par
admusement);
ca 1490
amusement «
id. » (
O. de S. Gel., Eneid., B.N. 861, f
o17
aibid. : Puis s'appliquerent sans autre
amusement Sur icelluy Lacoon promptement), attest, isolées; à nouv. ds
Ac. 1835 : Il signifie quelquefois, Perte de temps, retardement;
2. 1497 « promesses trompeuses » (
O. de S. Gel.,
Ep. d'Ov., Ars. 5108, f
o189 r
oibid. : Les doulx attraictz et les
amusemens De sa langue tres faulce et mensongere); vieilli (voir
Ac. 1835);
3. a) 1580 « ce qui occupe agréablement, sert à passer le temps » (
Montaigne,
Essais, II, 10 ds
Dict. hist. Ac. fr. t. 3 1888, p. 164 : Je ne cherche aux livres qu'à m'y donner du plaisir par un honneste
amusement);
b) av. 1691 spéc. « liaison d'amour peu sérieuse » (
La Br. 3 ds
DG : La seconde [la coquette] a plusieurs
amusements tout à la fois).
Dér. de
amuser*; au sens 1 de
amuser* étymol. 2, au sens 2 de
amuser* étymol. 1; au sens 3 a de
amuser* étymol. 2 et 3; suff.
-ment1*.
− Amusaille, 1960,
supra.