AMORTISSEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1263 anc. dr. « action d'amortir, de convertir en bien de mainmorte » (
Cart. de N.-D. de Voisins ds
Delboulle,
Recueil de notes lexicol. : Et gie... vouls esloe cert devant dist don [ces deux derniers mots étaient difficilement lisibles] et l'
amortissement et octroie); 1604
amortissement des rentes (
Henri iv,
Harangue, prononcée à Paris le 28 février ds
Dict. hist. Ac. fr. t. 3 1888 : Je me suis résolu, pour prévenir tels inconvénients, d'entrer au rachat et
amortissement des rentes);
2. xives. « action d'affaiblir » (
Tignonv.,
Dis. mor. des philos., Ars 2212, f
o8 v
ods
Gdf. Compl. :
Amortissement de tous maulx);
3. 1400-1402 spéc. archit. « ce qui termine le comble d'un bâtiment » (
Compt. de Girart Goussart, Fortification, XLVI, A. mun. Orl.,
ibid. : Pour faire l'
amortissement de la plomberie de la tour).
Dér. du rad. du part. prés. de
amortir* : au sens 1 de
amortir 2 b, au sens 2 de
amortir 2 a, au sens 3 de
amortir 2 c; suff.
-ment1*.