AMONT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. a) Ca 1100
amunt adv. « par en haut » (
Rol., 2235 ds
Gdf. : Guardet aval e si guardet
amunt);
b) 1160
d'amunt « d'en haut » (
Ben.,
D. de Norm., II, 6913, Michel,
ibid. : La est le iglise saint Michel Qui archangele est
d'amunt del ciel E dreit provost de paradis). − 1771,
Trév.; qualifié de
vieux par
Ac. Compl. 1842 et
Besch. 1845;
2. a) 1160-1174 « vers la partie supérieure (en parlant d'un cours d'eau) » (
Rou, II, 422, éd. Andresen ds T.-L. :
amunt Seigne naga);
b) 1379 mar. [à l'orig. en parlant de côtes exposées à l'ouest]
d'amont « qui vient de l'est » (
Le Bon berger, 66, réimpr. p. Lacroix,
ibid. : vent
d'amont);
c) 1690 fauconn. (
Fur. : On dit en Fauconnerie, Tenir
amont, quand l'oiseau se soûtient en l'air, en attendant qu'il découvre quelque gibier).
Composé de la prép.
à* et de
mont*.
− Amontal, 1838 (
Ac. Compl. 1842).