AMONCELER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 1125 trans., propre « mettre en monceau, entasser » (
Grant mal fist Adam, str. 126
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Gdf. Compl. : Por nient travaillum E
amuncelum E l'or e l'argent); 1
erquart
xiiies. fig. (
Renclus de Moil.,
Miserere, CCXX, 5,
ibid. : Les maus ke t'
as amonchelé?);
2. av. 1300
amonceler les pieds « les rapprocher en les serrant pour qu'ils ne forment qu'un seul ensemble » (Guiteclin de Sassoigne, Ms. de Gaignat, f
o251, V
ecol. 2 : A tant ez vous Guifier, le Seignor de Bourdèle Deseur le blanc Liart qui les piez
amoncèle); d'où 1690 man. (
Fur. : [...] On dit quelquefois au Manege, qu'un cheval
amoncele, pour dire, qu'il est bien sous luy, qu'il marche sur les hanches, et sans se traverser).
Dér. de l'a. fr.
moncel, monceau*; préf.
a-1*, dés.
-er.