AMISSIBLE, adj.
Étymol. ET HIST. − a) 1704 théol. (
Trév. :
Amissible. Qui peut se perdre.
Quod amitti potest. Il n'est en usage que parmi les théologiens, qui disputent entre eux si la grâce est
amissible ou inamissible);
b) 1845 jurispr. (
Besch.).
Empr. au lat. chrét.
amissibilis; à l'emploi a dep.
St Augustin,
Trin. 5, 4, 5 ds
TLL s.v., 1917, 23 : nihil ... accidens in deo, quia nihil mutabile aut amissibilis; l'emploi b ne semble pas attesté en lat.
− Amissibilité,
a) xviies. théol. « qualité de ce qui est admissible » (Bossuet ds
Trév. 1752 : Les Calvinistes de France, même ceux qu'on détenoit en prison pour leur Religion, professoient contre leur croyance la nécessité du baptème, l'
amissibilité de la justice, l'incertitude de la prédestination...);
b) 1845 jurispr. (
Besch. :
Amissibilité. État de ce qui est amissible).