AMICT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1160-1170 liturg. cath.
emit (
G. de Saint-Pair, 1225 ds
Gdf. Compl. : Rocheit, braies, cauces, sçandales, Albe et
emit, pareiz de pailes); 1
erquart
xiiies.
amit (
Renclus de Moiliens,
Carité, LXXIV, 1
ibid. : Prestre ke t'aprent tes
amis Quant tu l'as desus ton kief mis?).
Empr. au lat. chrét. (liturg.)
amictus, attesté au même sens ds le
Missale mixtum secundum regulam beati Isidori, Migne, LXXXV, c. 523 B ds Blaise. Lat. class.
amictus attesté au sens de « manière de se vêtir, mise » dep.
Titinius,
Com., 9 ds
TLL s.v., 1899, 49 : itum, gestum, amictum qui videbant ejus; d'où p. méton. « vêtement » dep.
Laevius,
Carm. frg., 24,
ibid., 1899, 70 : nocte ut opertus amictu latibulet; et plus spécialement « bandeau, diadème dont se revêt l'officiant pour célébrer un sacrifice » :
Virgile,
Aen., 3, 545,
ibid., 1900, 84 : capita ante aras Phrygio velamur amictu − d'où l'emploi en lat. liturg.; nombreuses attest. de lat. médiév., relatives à la forme, l'ornementation, le port et le symbolisme de l'amict ds
Cabrol-Leclercq,
Dict. archéol. chrét. et lit., I, 1907, pp. 1598-1599.