AMICAL, ALE, AUX, adj. et subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1735-1736 « (ici : d'un inanimé) qui témoigne de l'amitié » (
Marivaux,
Paysan parvenu, 2 ds
DG : Un ton
amical et familier); 1752 (
Trév. :
Amical [...] Ce mot est nouveau et n'a rien qui le puisse faire rejeter).
Empr. au lat.
amicalis, attesté au même sens dep. Apulée pour qualifier Jupiter (
Apulée,
Mund., 37 ds
TLL s.v., 1890, 12 : Iovem plures ... frugiferum vocant, multi urbis custodem, alii hospitalem, amicalem); dep. Ulpien pour qualifier un inanimé (
Dig., 17, 1, 10, 7
ibid. 1890, 14 : non animo procuratoris intervenit, sed affectionem amicalem promisit).
Cf. mot demi-savant a. fr.
amial, 1174, Garnier,
St. Thomas, Bibl. nat. 13513, f
o55 r
ods
Gdf. : El lieu des saluz ont paroles amials.