AMIABLE (À L'), adj. et loc.
Étymol. ET HIST. − 1. Ca 1040 [seulement ds Ms. L,
xiies.] « (d'un inanimé) agréable » (
Alexis, éd. Storey, Prologue : Ici cumencet
amiable cançun); 1160-1174 « (d'une pers.) aimable, agréable » (
Wace,
Rou, éd. Andresen, II, 14 ds
H.-E. Keller,
Étude descriptive sur le vocab. de Wace, Paris, 1953, p. 123 b : E Rou fu
amiables, Hasteins fiers e divers), qualifié de
vieux lang. par
Ac. 1842, de
peu usité par
Besch. 1845 et
Littré;
2. 1401 dr. « (d'un inanimé) qui porte accord, conciliation » (
Règne de Charles VI, I, 234 ds
Fr. mod. t. 4, p. 336 : Il les appaisera par voie
amiable si faire se peut).
Du bas lat.
amicabilis au sens 1, d'un inanimé,
Novell Iust., 95, 1, 2 ds
TLL s.v. 1889, 81; mittere ad eum amicabilem epistolam [μ
ι
λ
ι
́
α
ν
ε
̓
π
ι
σ
τ
ο
λ
η
́
ν], d'une pers.,
Corp. V, 1709, 2
ibid. : egregius Simplicius amicabilis, ab omnibus notus; au sens 2, dr.,
Novell Iust., 86, 2,
ibid. : per amicabilem conventum dissolvant litigantes, quae dubia sunt.