AMERTUMER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. Av. 1236 pronom. « ressentir de l'amertume » fig. (
G. de Coincy,
De l'emper., Richel. 23111, f
o265
cds
Gdf. :
S'est mes cuers touz
amertumez Et en poor de mort tumez). − 1583 trans. (
Garnier,
Juives ds
Hug.);
2. 1350 « rendre amer » au propre (
Fabl. d'Ovide, Ars. 5069, f
o75
bds
Gdf. : Alpheus est une riviere Qui queurt par .I. des bras de mer Sanz ses yaues
amertumer), attest. isolée;
3. xvies. « devenir amer »
id. (
J. A. de Baif,
Mimes, I, f
o, 12
vo, éd. 1619
ibid. : Trop de miel mangé
s'amertume), attest. isolée. Mot repris à la fin du
xixes.
Dér. de
amertume* au sens propre et fig.; dés.
-er.