AMBON, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1740 liturg. (
Trév. :
Ambon. C'est une tribune qui étoit autrefois dans les Eglises et sur laquelle on montoit pour lire ou chanter certaines parties de l'Office divin et pour prêcher au peuple).
Empr. du gr. byz. α
́
μ
β
ω
ν « chaire » (gr. class. « bordure, protubérance ») titre d'un poème de Paul Silentiaire, poète chrét. du mil.
vies. ds
Bailly. Α
μ
β
ω
ν attesté également en 1130 chez
Theophane Cerameus,
Homilia 4 ds
Du Cange. Mot techn. d'étymol. obscure peut-être issu de α
̓
ν
α
β
α
ι
́
ν
ω « monter » (
Chantraine,
Dict. étymol.); voir aussi Dom
Cabrol,
Dict. d'archéol. chrét. et de liturgie, t. 1, 1907, p. 1330.