AMBLE, subst. masc.
Étymol. ET HIST.
I.− Amble, mil.
xiiies. équit. (
Du Prestre et des II Ribaus ds
Montaiglon et
Raynaud,
Recueil général des Fabliaux, t. 3, p. 65 : Le cheval hurte des talons Qu'il avoit durs et gros et lons, Tant qu'il le mist du pas en l'
amble).
II.− Ambleur. 1. Vers 1165 adj., équit. « (d'un cheval) qui va l'amble » (
Benoit,
Troie, Ars. 3314, f
o187
dds
Gdf. : Sor .I. grandisme chaceor Fort et isnel et
ambleor);
2. 1200
id. subst. « cheval qui va l'amble » (
L'Escouffle, Ars 3319, f
o56r
ibid. : Celi qui pres de li manoit Querroit il sour cel
ambleeur).
III.− Amblier, 1838 équit. (
Ac. Compl. 1842 :
Amblier [...] Il se dit d'un cheval qui va l'amble).
I déverbal de
ambler*. II dér. de
ambler*; suff.
-eur2*. III dér. de
amble*; suff.
-ier*.