AMAS, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 4
equart
xives.
faire son amas « lever des hommes pour une armée, recruter » d'où
amas « troupe armée » (
Froissart,
Chron., V, 237 ds
Gdf. Compl. : Remontoient ossi au mandement dou roy tout chevalier et escuier de Poito, d'Ango [...], et faisoient leurs
amas à Sansoire). −
xvies. ds
Hug.; 1524 p. ext. « rassemblement de beaucoup de personnes » (
Gringore,
Blazon des Heretiques, Œuvres, éd. Héricault, I, 309 ds
Hug. : Lors ung consille fut A Nytia; de compte faict y eust Troys cens dix huit evesques, gens notables, Saincts glorieux, prudens et charitables, Dont sainct Silvestre avoit faict ung
amas); 1530 « assemblage de plusieurs choses réunies, accumulées comme en une seule masse » (
Palsgrave,
Eclairc. de la lang. fr., éd. Génin, p. 230 : Hepe of any thyng :
amas);
2. xvies. « action d'amasser » (
Amyot,
Curiosités, 10, ds
Hug. : C'est à luy un
amas qui ne luy apporte ny honneur ny profit, d'aller aussi par tout recueilir les fautes d'autruy), qualifié de
vieilli dep.
DG.
Déverbal de
amasser*.