AMANT, ANTE, subst.
Étymol. ET HIST. − 1. Ca 1160
amant « celui qui aime une femme, le lui déclare, et est aimé d'elle » (
Encas, éd. Salverda de Grave, 1306 ds T.-L. : De lui feïsse mon
amant), très en usage en ce sens au
xviies., qualifié de
vieilli par
DG; début
xiiies.
amante « celle qui aime un homme et en est aimée » (
Amadas et Ydoine, éd. Hippeau, 11,
ibid. : d'un'
amante ki ama Mult loialment tant com dura);
2. 1664-1678 « celui qui a les faveurs d'une femme, sans être marié avec elle » (
La Rochef.,
Max., 494 ds
DG : Dans les premières passions, les femmes aiment l'
amant, et dans les autres, elles aiment l'amour); 1667 «
id. » (
Mol.,
Misanthrope ds
Rob. : On a des
amants quand on veut en avoir).
Part. prés. subst. de
amer, anc. forme de
aimer*.