AMANDÉ, ÉE, adj. et subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. xives. adj.
alemandé « assaisonné d'amandes » (
E. Desch.,
Poesies, Bibl. nat., 840, f
o379
bds
Gdf. : Sausse verte, sausse
alemandée); [1510-1590]
amandé «
id. » (
Ambroise Paré, éd. Malgaigne, VIII, 14 ds
Hug. : Son manger sera panade, orge mondé, et non
amendé : pource que les amendes causent douleur de teste, a raison qu'elles sont vaporeuses). − 1866,
Lar. 19e;
2. a) subst. [1510-1590] « préparation pharmaceutique à base d'amandes » (
Amb. Paré,
Reg. des medicamens ds
Œuvres, éd. Malgaigne, III, 637 ds
Hug. : Medicamens alimenteux comme ... orgemondé, panade,
amandé, blanc-manger);
b) 1580-81 « boisson aux amandes » (
Montaigne,
Journal de Voyage, 200,
ibid. : Il print ... certene sorte de breuvage qu'avoit justement le goust et couleur de l'
amandé).
Dér. de
amende*; suff.
-é*;
alemandé dér. de
alemande forme anc. de
amende*.