ALÂCHIR, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. Fin
xiies. « lâcher, détendre » emploi fig. (
Li Dialoge Gregoire lo Pape, éd. W. Foerster, 136, 6 ds T.-L. :
alaskissoit il a soi les frains de leece de son greit [sponte sibi laetitiae frena laxabat]), hapax;
2. mil.
xiiies. s. intrans. « se relacher » (
Jehan de Tuim,
Li Hystore de Julius Cesar, 221, 25,
ibid. : Li nostre se vont mout durement
alaschant). − 1611,
Cotgr.;
3. 1606 « tomber en défaillance, s'affaiblir » (
Nicot :
se allaschir : Flaccescere Marcessere, Animo defici). Mot signalé comme
vieilli par
Trév. 1752,
Ac. Compl. 1842 et
Besch. 1845.
Dér. de l'a. fr.
laschier, fr. mod.
lâcher*; préf.
a-1*, av. changement de conjug.