ALUDE, ALUTE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1635
alude « sorte de basane colorée » (Ph. Monet ds
Gay t. 1 1887); 1845
alute (
Besch.).
Alude empr. au prov.
aluda attesté au même sens dep. le
xiiies. (
Rayn., p. 61a), lui-même du lat.
aluta « cuir souple préparé avec de l'alun » (
Ovide,
Ars., 3, 271 ds
TLL s.v., 1799, 46 : pes malus in nivea semper celetur aluta); forme
alute par réfection étymol. L'a. fr.
alue (1172-1175,
Chrét. de Troyes,
Chevalier à la Charrette, éd. M. Roques, p. 188) résulte de l'évolution phonét. commune.