ALTERNANCE, subst. fém.
Étymol. ET HIST.
I.− Alternance, 1830 d'apr.
Bl.-W.5; 1845 techn. [géol., etc.] (
Besch.); 1845 bot.
(ibid.).
II.− Alternation, xives.
alternacion « succession alternée, changement » (
Raoul de Presles,
Cité de Dieu, 11, 7 [1531] ds
Quem. t. 1 1959 :
alternacion ou succession de mouvement); av. 1461
alternation «
id. » (
Lefranc,
Champ. des Dam., Ars., f
o36
dds
Gdf. Compl. : Temporele
alternation De condition). − 1611,
Cotgr.; repris au
xviiies.; 1767 mus. (J.-J.
Rousseau,
Dict. de mus. Voix ds
Littré : L'ondulation, quoi qu'en dise M. Dodart, ne consiste pas dans un balancement très léger du même son, mais dans l'
alternation plus ou moins fréquente de deux sons très-voisins), qualifié de
vieux par
Trév. 1771; rare.
III.− Alternement, av. 1866,
supra rem.
I, III dér. de
alterner*; suff.
-ance* et
-ment1*. Il empr. au lat.
alternatio « mouvement alterné » (
Apulée,
Mét., 10, 10 ds
TLL s.v., 1752, 43 : pedes incertis alternationibus commovere), « succession alternée » (
Augustin,
Serm., 29, 1,
ibid., 1752, 51 : alternatio noctis et diei).