ALPISTE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1660
alpiste, alpistre « plante fourragère à graine très menue qu'on emploie pour l'alimentation des oiseaux » (
C. Oudin,
Tresor des deux lang. esp. et fr.). La 1
reattest. de 1617 donnée par
Quem. t. 1 1959 n'est pas à retenir, car dans le texte cité, c'est l'esp.
alpiste et non le fr.
alpiste qui est expliqué (voir
FEW t. 8,
s.v. pistum).
Empr. à l'esp.
alpiste «
id. », attesté dep. 1492 (
Nebrija,
Vocabulario de Romance en Latin ds
Gili t. 1 1960 : alpiste alopecuros, vulpis cauda), forme mozarabe du lat. médiév.
pistum «
id. », attesté uniquement chez Isidore de Séville, proprement part. passé du lat.
pinsere « amenuiser ».