ALPESTRE, adj.
Étymol. ET HIST. − 1550 « qui est propre ou qui a rapport aux Alpes, d'où rude, sauvage » trad. de l'ital. (
Vasquin Philieul, trad. de Pétrarque, L. IV,
Triomphe d'Amour, chap. 2 : Scilla devient rude pierre et
alpestre, Qui rend la mer en Sicile difforme); 1560 «
id. »
id. (
Louveau,
Trad. des «
Facétieuses nuits »
de Straparole, IV, 5 ds
Hug.).
Empr. à l'ital.
alpestre «
id. » attesté dep. le
xiiies. (
A. Guittone,
Lettere, I, 182, 143 ds
Batt. t. 1 1961),
cf. xives. (
F. Petrarca,
Trionfo d'Amore, II, v. 179 ds
Rime e Trionfi a cura di F. Neri, Torino, 1960, p. 530 : Vidi'l pianto d'Egeria; invece d'osse Scilla indurarsi in petra aspra ed alpestra, Che del mar ciciliano infamia fosse); l'ital. lui-même venant du lat. médiév.
alpestris attesté pour le domaine ital. en 928,
Du Cange. − L'hyp. d'un empr. dir. au lat.
alpestris, EWFS2, est à écarter étant donnée l'orig. des premières attest. fr.