ALPAGA, ALPACA, ALPAGUE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1716
alpaque « sorte de lama du Pérou » (
Frézier,
Rel. du voy. de la Mer du Sud, p. 139 d'apr.
König 1939, p. 14); 1739
alpaca ou
alpague «
id. » (
Giraudeau,
Banque rendue facile, p. 388 d'apr.
DG). La forme
pace (1579), donnée comme 1
reattest. de
alpaga par
Dauzat 1968 et
König 1939, est un autre mot empr. directement au quichua. La forme
alpagne est prob. une erreur de graphie pour
alpague (
cf. FEW t. 20, p. 74,
s.v. paco).
Empr. à l'esp.
alpaca, attesté dep. 1740 env. sous la forme
alpaco (
Juan y Ulloa,
Relación Historica del Viage a la America Meridional, II, 199 ds
Fried. 1960,
s.v. paco : Vicuñas, Alpacos ó Tarugas, y Llamas), prob. de l'aymara
allpaca (
Cor., I;
FEW, loc. cit.). Malgré l'antériorité du mot fr., l'intermédiaire esp. est certain en raison de l'ancienneté de la colonisation esp. au Pérou (1532).
− Alpaguer, 1935 d'apr.
Esn. 1966.