ALOUETTE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. Fin
xiies. ornith.
aloe(e)te « petit oiseau de l'ordre des passereaux » (
Loh., ms. Montp., f
o99b ds
Gdf. Compl. : Et l'
aloeete chante quant li jors vint); 1611 proverbe (
Cotgr. : Il pense que les
alouettes luy tomberont en la bouche toutes rosties. He vainely thinkes, that good fortune will come a wooing to him); 1611 bot.
pied d'alouette (
ibid. :
Pied d'alouette. The hearbe, larks spurre, larks claw, larks heele, larks toes, Monks hood); 1694 agric. (
Ac. : On dit proverb.
Des terres à alouettes, pour dire Des terres sablonneuses pleines de gravier), passé dans la lang. commune (
Ac. 1718).
Dér. de l'a. fr.
aloe, de même sens (
xiie-
xves. ds
Gdf.), du lat.
alauda «
id. », d'orig. gauloise (
cf. Pline,
Nat., 11, 121 ds
TLL s.v., 1482, 51 : parvae avi quae, ab illo [galero « d'après sa huppe »] galerita appellata quondam, postea gallico vocabulo etiam legioni nomen dederat alaudae). Le lat. a surtout connu et empr. le mot lorsque César recruta en 50 av. J.-C. chez les Gaulois transalpins une légion à laquelle il donna le nom d'Alauda (
Cicéron,
Att., 16, 8, 2).
Cf. J. André,
Les Noms d'oiseaux en latin, Paris, Klincksieck, 1967, p. 24.
− Alouet, 1801,
supra (p. 608) rem. 1.