ALLUMETTE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1213
alumete « brin de bois inflammable servant à allumer » (
Vocab. Faits des Romains, 330, 19 ds
Romania, t. 65, p. 482 : il emplirent bariz de sif et de poiz et d'
alumetes bien esprises);
xives.
allumette (
Tr. d'alch., 48 ds
Gdf. Compl. : Boteler des
allumettes); d'où
a) 1379 art culin. « mets ayant la forme d'allumette » (
Nouv. Traité de la cuis., t. 1, p. 154 ds
Fr. mod., t. 23, p. 303 :
allumettes de veau); av. 1648 par métaph. sert à désigner ce qui est long et mince (
Voiture,
Rép. à M. Arnaud ds
Rob. : Me voyant comme une
allumette Et le corps fait comme un squelette);
b) 1555 fig. « ce qui enflamme, excite » (
Du Villars,
Mém., VI ds
Gdf. Compl. : vrayes
allumettes de désordre).
Dér. de
allumer* étymol. 1; suff.
-ette*.