ALLOTROPIE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1873 chim. (Ch.-A.
Wurtz Dict. de chim. pure et appl., t. 2, p. 142,
s.v. isomérie : Dès 1841, Berzelius, ... a distrait ce genre de phénomènes des cas d'isomérie proprement dits et a proposé de désigner par le mot
allotropie... les états différents que présentent ces corps simples).
Néol. composé de l'élément préf.
allo- « autre » (du gr. α
́
λ
λ
ο
ς) et de l'élément suff.
-trope*; suff.
-ie*.
− Allotropique, 1856 chim. (
Année sc., 1856 [éd. 1857], p. 202 d'apr. Rey-Debove, Rey, Cottez ds
Fr. mod. t. 36, n
o4, p. 328 : Un état isomérique, ou, comme le disait Berzélius,
allotropique de l'oxygène).