ALLONGE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. Sens gén. Fin du
xiiies.
alonghe au fig. « allongement, ce qui agrandit qqc. » (
B. de Condé, 306, 1091 ds T.-L.,
s.v. aloigne : Bien voi que por si haut monter N'est mie l'escielle asés longhe De mon service, mais l'
alonghe D'amors et de mon boin voloir M'i deuïst aidier et valoir);
2. sens techn.
a) 1541 mar.
allonge « pièce de mâture » (
Le Saint-Pierre au Havre-de-Grâce en 1538 ms. 9469-3 B.N. ds
Jal 1848 : A Jehan de la Haye, Geoffroy Fournier ... syeurs de long ... pour vingt neufs journées qu'ils ont besongné a syer bois de la sorte et de leschantillon tant a faire courbes que
Allonges);
b) 1680 cout.
alonge (
Rich.);
c) 1680 bouch.
(ibid.);
d) 1752 comm.
(Trév.);
e) 1752 modes
(ibid.);
f) 1762 chim.
(Ac.).
Dér. régr. de
allonger*.