ALLIER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. Ca 1100
s'alier « se joindre » (
Rol., 1641 ds
Gdf. Compl. : Sun dragun portet a cui sa gent
s'alient);
2. sens techn.
a) 1170-1200 « fondre, mélanger [des métaux] » (
Roman d'Alexandre, 452, 2 éd. Michelant ds T.-L. : Trente hanas de safre de tel tempre
aliiés, Ja por cëir a tiere uns n'en sera brisiés);
b) 1359 monnaie «
id. » (
Compt. mun. de Tours, p. 177, Delaville ds
Gdf. : Pour la quarte partie de IIc L. 1. de cuivre, mises et emploiees pour
aloier le billon ouvré en la dicte monnoie).
Sens 1 empr. au lat.
alligare au propre « attacher » d'où « unir » (
Cicéron,
Planc., 81 ds
TLL s.v., 1685, 2 : non modo beneficio, sed etiam benevolentiae significatione adligari hominem).