Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
ALIMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. Fin xiies.-début xiiies. « ce qui entretient une idée, une opinion, un sentiment » emploi fig. (Fragment de moralités sur Job, Livre des Rois, éd. Leroux de Lincy, p. 510 ds Littré : Ils [les élus] tendent pur alemenz de cuer el faiteor de bealteit [Dieu]); 2. a) fin xives. « ce qui nourrit le corps » (Eustache Deschamps, VIII, 10 ds Gdf. Compl. : Par deffaut de leur aliment); b) p. ext. « tout ce qui est nécessaire pour vivre normalement » (O. de Serres, Théâtre d'Abric., V, 16 ds Hug. : Par ce moien, tirant de chés lui ceste belle commodité de linge, se trouvera-t-il d'autant mieux accommodé, que moins sera contraint à desbourcer argent à l'achapt de tant necessaires alimens); 1690 empl. plus gén. au plur. comme un terme jur. (Fur. : Au plur. se dit en Jurisprudence non seulement de la nourriture, mais encore de l'entretien ou des habits, & du logement, comme étant des choses nécessaires à la vie). Empr. au lat. alimentum, attesté à l'emploi 2 a dep. Cicéron (Timaeus, 18 ds TLL, I, 1583 : nec... mundus desiderabat... alimenta corporis), à l'emploi 1 dep. Ovide (Amores, 2, 10, 25, ibid., 1587 : lateri dabit in vires alimenta voluptas) et à l'emploi 2 b, jur. au Iers. (Iavolenus, Digestorum libro, 34, 1, 6, ibid., 1584 : legatis alimentis cibaria et vestitus et habitatio debeditur, quia sine his alis corpus non potest, cetera quae ad disciplinem pertinent legato non continentur). Contrairement aux indications de Dauzat et du DG, alement ds Ps. d'Oxford, éd. Michel, XXXVI, 24 et XXXIX, 3, ne représente pas le lat. alimentum, mais est un dér. de aller au sens de « marche, allure, pas ».