ALIGNEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. Début
xives. « vertu héréditaire, et qui indique le lignage d'un homme, la ligne dont il descend » (
G. de Paris,
Poës. à la s. du Rom. de Fauvel, ms. du R. n
o6812, f
o53, r
ods
La Curne 1 1875 : Il sont lignée deslignée Contrefaite et mal alignée : En eux n'a point d'
alignement), attest. isolée;
2. 1401 lat. médiév. voirie « ligne de démarcation des voies publiques et des propriétés partic. déterminée par l'autorité compétente » (
Arest. parlam. Paris, ann. 1401 ds
Du Cange : Erant in possessione et saisina concedendi licentiam pro faciendo aquaeductus,
Aligneamenta, palleuras, sedesque supra vicum et omnia ad viariam pertinentia); 1600
allignement (
Ord. du prev. de Paris, p. le regl. de la voirie, A.N. ds
Gdf. Compl. : Defenses de ne mettre au devant des maisons aucunes advances sortans hors œuvre, sans avoir pris permission et
allignement du voyer pour les hauteurs et saillies d'icelles); 1428 plus gén. « action de ranger sur une ligne droite, état de ce qui est aligné, ce qui est aligné » (A.N., L 547, pièce 12,
ibid. : Depuis le coing et a l'
alingnement de la jambe de pierre de taille dudit bouge);
3. 1611 (
Cotgr. :
Alignement [...] A card, a draught, or thing drawne by line and levell);
4. 1611 vén., accouplement (
ibid. : the ligning of a bitch).
Dér. du verbe
aligner*; suff.
-ement (-ment1*
).