ALIÉNATEUR, TRICE, subst.
Étymol. ET HIST. − 1596 adj., dr. « personne qui transmet un bien par aliénation » (
J. de Basmaison,
Paraphrase sur les coustumes d'Auvergne, 183, Delboulle ds
Quem. t. 1 1959 : Le mary se doit enquerir et instruire [des biens dotaux de sa femme], qu'il ne soit trouvé à la poursuite, et par dissimulation et nonchalance taisible reputé
aliénateur d'iceux); 1596 subst.,
id. «
id. » (
Guenoys,
Confer. des Coustumes, 432 v
o,
ibid. : Le dit vendeur ou autre
aliénateur d'héritage).
Empr. du b. lat. jur.
alienator subst. (
Code Justinien, 1, 5, 10 pr. ds
TLL s.v., 1560, 31 : etiamsi ab orthodoxae fidei venditore vel quocumque modo alienatore commenticio sub qualibet occasione fuerit assignata voluntas).