ALDERMAN, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1137 agn.
alderman « chef, commandant militaire » (
G. Gaimar,
L'Estorie des Engles, V. 2457 ds
Barb. ds
Mod. Lang. R., t. 16, p. 138 : Cheor l'
alderman les rechaçat), attest. isolée;
2. début
xiiies. (?)
alderman « (en Angleterre) magistrat municipal adjoint au maire » (
Lois de la cité de Lond., ms. Brit. Mus. add. 14 252 ds
Gdf. Compl. :
Alderman).
Empr. au vieil-angl.
ealdorman, aldorman (
Bonn. 1920, p. 2;
Boulan 1934, p. 98;
Mack. t. 1 1939, p. 55, 75, 84;
Barb. Infl. 1919, p. 6; Barb. ds
Mod. Lang. R., t. 16, p. 138;
Baldinger 1950, p. 17), (composé du vieil-angl.
ealdor « ancien, parent, chef, supérieur » et de
man « homme »,
i.e. l'homme qui occupait jadis les fonctions confiées au patriarche ou au chef du clan) d'abord attesté comme titre des dignitaires en réf. à l'époque ags. : 1121 (
Peterb. Chron., anno 656 ds
MED, p. 181 b : immine ealdorman... & Herefrid aeldorman); ensuite au sens de « chef, magistrat, dignitaire »,
ca 1150 (
Hrl. HA pul., 75, 19, 3,
ibid., p. 182 a); d'où l'empr. angl.-norm. au sens 1, puis au sens d'« officier municipal », 1130 (
Chart. Hen., I, EHR, 14, 429,
ibid., p. 182 a), d'où l'empr. au sens 2.