ALCÔVE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1646 (
Boisrobert,
Epitre à Mmede Motteville, 2, 235, v. 46, STFM ds
Quem. t. 1 1959 : Quoi! Pourroit-elle, estant si bien en Cour, Perdre avec nous un seul moment du jour, Et nous chercher, apres s'estre trouvée Dedans l'
Alcove en la chambre privée?).
Empr. à l'esp.
alcoba, d'abord attesté dep. 1202 au sens de « endroit où l'on fait le pesage public » (
Fuero de Madrid, p. 52 ds
Al. 1958,
s.v.) dep. 1272-84 au sens de « coupole » (
Alfonso X el Sabio,
General Estoria, d'apr.
Cor. t. 1 1954) et dep. le début
xvies. au sens de « enfoncement pratiqué dans une chambre pour y placer un lit » (d'apr.
Cor.,
loc. cit.;
cf. en 1620,
L. Franciosini,
Vocabulario español e italiano ds
Gili t. 1 1960 : alcoba o alcoua, camera che si fà dal trasmezzar una sala, e è per uso de tenerui il letto), de l'ar.
al qubba, proprement « coupole », puis « petite chambre contiguë » dep. le
xives. (d'apr.
Cor.). Voir
Brunot t. 3, 1, p. 223;
Nyrop t. 1, p. 90;
Schmidt 1914, pp. 50-51;
Rupp. 1915, p. 236.