ALCHIMILLE, ALCHÉMILLE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1572 bot. « plante rosacée dite pied de lion » (
Peletier du Mans,
La Savoie, III, 472 ds
Bulletin de l'Institut genevois, t. 36, pp. 344-45 : Et cellela, qui les lieus molz retreint, Dite
Alquimile); au
xviies.,
Cotgr. 1611 seulement; réintrod. ds
Trév. 1752
Suppl.
Empr. au lat. médiév. alchimilla, attesté ds
Du Cange et
Diefenbach,
Gloss. lat.-germanicum mediae et infimae aetatis, Francfort, 1857,
s.v. alchimilla (avec renvoi à
aconcilla) où est glosé : − b. all.
catten-sagel au
xves.
(Glossaria saxonica) − lat.
lactuca [laitue], (
Vocab. theutonicus, anno 1482); passé dans l'esp.
alchimilla (attesté par A. Laguna, 1555 ds
Cor.,
s.v. alquimia).
Alchemilla selon
Mahn,
Etym. Untersuch, 158, doit son nom au fait que les alchimistes croyaient à l'utilité de la rosée trouvée sur les feuilles de cette plante pour changer les métaux vils en or (d'où l'all.
alkymisten Kraut).