ALBUGO, subst. masc. ou fém.,ALBUGINE, subst. fém.
Étymol. ET HIST.
I.− 1. xives. méd.
albugine « tache blanche sur la cornée de l'œil » (
B. de Gordon,
Pratique, 7, 20 [1377] ds
Quem. t. 1 1959 : vecy une medecine qui vault contre
albugines et macules); 1377 «
id. » (
Alanfranc,
Encyrurgie, 3, 3, 1,
ibid. : Catharacte est une eaue qui descend en lœil entre uvean et albugeneux. Et les autres dient
albugine et cristalline);
2. 1492
albugo méd. «
id. » (
Guill. de Salicet,
chirurgie, tr. I, ch. 9 ds
R. Ling. Rom., 1970, t. 34 n
o133/134, p. 179).
II.− 1958 géol.
albugo, supra.
Empr. au lat.
albugo, I1acc., I2nomin., attesté dep.
Pline, 20, 49 ds
TLL s.v., 1499, 61 : suco cepae et cicatrices oculorum et albugines et argema inunxere; II d'apr. le lat. médiév. au sens de « substance blanche (en gén.) » (1151-1158,
Hildegardis,
Phys., 3, 59 ds
Mittellat. W. s.v., 430, 3 : aer... quamdam albuginem dimittit).