ALBINOS, adj. et subst.
Étymol. ET HIST. − 1665 « qui souffre d'un manque total ou partiel de pigmentation » (
De Crécy,
Le Guidon de la Navigation, p. 120 d'apr. R. Arveiller ds
Fr. mod. t. 17, p. 129 : Cela arrive particulièrement aux Lentoaecopiens, qui, tout ainsi que des hyboux ne voyent gouste le jour, et la nuict recouvrent l'usage de la veuë. Les Hollandais... ont remarqué une telle espèce de gens... les Espagnols les ont aussi veuës et les appellent
Albinos).
Empr. à l'esp.
albino «
id. », attesté dep. env. 1570 (d'apr.
Breve Cor. 1961,
s.v.), et dér. de
albo « blanc », du lat.
albus. L'hyp. d'un empr. au port.
albino (
Dauzat 1968,
Brunot t. 6, p. 1239) est à rejeter car ce mot n'est attesté en port. que dep. 1871 (d'apr.
Mach. t. 1 1967) et est empr. à l'espagnol.