ALBE, adj. et subst.
Étymol. ET HIST. − 1. 1271 Subst. « bois blanc, aubier » (
Livre des mestiers, 1
repart., LXXIX, 5, Bonnardot ds
Gdf. : Se li mestre qui gardent les mestier truevent arçon mauves, c'est a savoir
aube, il doivent le
aube faire tailler hors netement). −
vx lang. d'apr.
Ac. Compl. 1842;
2. a) xiiies. adj. « blanc » (
Beroul,
Tristan, éd. Muret, 872 ds T.-L. : espines
aubes et noires), attest. isolée; 1895 «
id. » emploi poétique (
supra, ex. 1);
b) 1887 subst. « blancheur » (Plowert 1888,
supra, ex. 7), attest. isolée.
Empr. au lat.
albus, empl. fréquemment pour qualifier certains arbres (
TLL s.v., 1504, 25) en partic. le peuplier
(populus); emploi subst. en lat. médiév. (synon. de
albedo)
, ca 1160,
Metellus Buc., 4, 19 ds
Mittellat. W. s.v., 434, 67 : bucula ... maculis insignis et albeo ac niveo miscens orbis nigros quasi carbo.