ALARMER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 1616-1620 trans. « donner l'alarme, appeler aux armes un corps de troupe » (
A. D'Aubigné,
Hist. Universelle, III, V, 12 ds
Gdf. Compl. : Ils coururent
alarmer le corps de garde), qualifié de
vieilli par
DG;
2. 1641-42, pronom. fig. « s'effrayer, s'inquiéter » (
Corneille,
Polyeucte, I, 1, v. 3-4 : Et ce cœur, tant de fois dans la guerre éprouvé,
S'alarme d'un péril qu'une femme a rêvé!);
3. 1665 trans. fig.
alarmer « éveiller, remuer (les désirs), mettre en émoi » (
Molière,
Don Juan, I, 2 : Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble; le bruit
alarma mes désirs).
Dér. de
alarme* au sens propre et fig.; dés.
-er.