ALANGUIR, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1539 trans. part. passé adjectivé « rendre (qqn) languissant » (Cl.
Gruget,
Leçons de P. Messie, 603 [éd. 1610] ds
Quem. t. 1 1959 : Les pauvres chrestiens qui
estoient alanguis de soif, et leurs chevaux aussi, furent aisement desfaits);
xvies. pronom. « (d'un inanimé) s'affaiblir » (
Mont., 1, I, c. 28 ds
Gdf. Compl. : Qui plus est en l'amour ce n'est qu'un desir forcené apres ce qui nous fuit : aussi tost qu'il entre aux termes de l'amitié, c'est a dire en la convenance des volontez, il s'esvanouist et
s'alanguist).
Dér. de
languir*; préf.
a-1*.