ALACRITÉ, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1495
Alacrité « joie, allégresse (de l'esprit, du cœur) » (
Jeh. du Vignay,
Mir. hist., XX, 60 édit. 1531 d'apr. Delb. ds
R. Hist. litt. Fr., t. 1, p. 494 : Car aucune fois le fruict de salutaire componction procéde par ineffable joye et
alacrité de esperit); 1536 «
id. » (
Calvin,
Instit., XIV, 710 ds
Hug. : Si ... elles [les âmes] se voyent estre appellées de Dieu avec une doulceur paternelle; lors d'une
alacrité et franchise
de cœur, elles suivront où il les vouldra mener);
2. 1542
alacrité « ardeur, vivacité » (
M. d'Ambroise,
Guidon des gens de guerre, p. 26 ds
Gdf. Compl. : Alors par si grande
alacrité de courage ils ne nous assauldront).
Empr. au lat.
alacritas « ardeur, entrain » attesté dep.
Cic.,
Deiot., 6 ds
TLL s.v., 1475, 70 : quantam mihi alacritatem populi Romani concursus adferret.