ALÉATOIRE, adj.
Étymol. ET HIST. − 1. 1596 dr. « soumis au hasard » (
J. de Basmaison,
Paraphrases sur les Cout. d'Auvergne, 160 ds
Quem. t. 1 1959 : Conventions
aleatoires, ineptes, ridicules, n'appartenans a l'utilité des contratans ou leurs descendans); d'où 1837 « incertain » (
Balzac,
Les Employés, 19, 103,
ibid. : certaines femmes dont la fortune est
aléatoire);
2. 1598 par fig. étymol. « relatif au jeu de dés » (Ph.
de Marnix,
Differ. de la relig., II, 1, 3 ds
Hug. : La feste de Noël... se celebre encor par toute l'Italie avec un berlan solennel, n'estant fils de bonne mere qui ne sanctifie la veille de Noël et toute la nuit d'entre-deux avec une ardente devotion
aleatoire), attest. isolée.
Dér. du lat.
aleatorius « qui concerne le jeu (de hasard) » attesté dep.
Cicéron,
Phil., II, 67 ds
TLL s.v., 1523, 11 : suggerebantur... damna aleatoria.