AJOURER, verbe trans.
Étymol. ET HIST.
I.− Adj. ajouré a) 1644 cont. hérald. « où l'on a ménagé des jours, des ouvertures » (
Vulson,
Sc. héroïque ds
DG); 1701 hérald. (
Fur. :
Ajouré [...] Qui se dit des pièces qui sont percées, et à jour On le dit d'un chef crenelé dont les creneaux sont remplis d'une autre couleur que le champ. On le dit aussi des jours d'une tour et d'une maison, quand ils sont d'un autre émail; mais il se dit particulièrement de l'ouverture du chef, soit qu'elle soit ronde, quarrée ou en croissant, pourveu qu'elle touche le bout de l'écu);
b) fin
xviiies. archit.
ajouré « éclairé » (Restif de La Bretonne ds
S. Mercier,
Néol. ou Vocab. de mots nouv., 1801 : Une chatière
Ajourée par deux carreaux de papier huilé, me servait de fenêtre).
II.− Verbe, ajourer, 1891 fig., emploi poét.,
supra ex. 6.
Composé de la prép.
à* et de
jour*; suff.
-é*, dés.
-er.