AISSELLE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1165
asaile « dessous du bras » (
Aliscans, 5533 ds
Gdf. Compl. : Son tinel prist, astraint l'a et branlé; Desous s'
asaile a le graille serré Et par devant le plus gros bout torné); apr. 1170
eixele «
id. » (
B. de Ste Maure,
Chron. des ducs de Normandie, II, 37774,
ibid. : Dunt veissiez testes voler E glaives entrer par forceles, E par costez e par
eixeles); 1204
aisselle «
id. » (
Renclus de Moiliens,
Carité, 46, 8,
ibid. : S'aucuns contre le loi revele, Juge avant por le droit ataindre, Et soit pities desous t'
aisselle!).
Du lat. vulg. *
axĕlla « aisselle », pour lat. tardif
axilla, très peu attesté sous cette forme, dimin. formé sur le rad.
aks-, qui est à l'orig. de
āla (< *
aks-la) « point d'articulation de l'aile ou des bras », puis « aile » (
Ern.-Meillet 1959,
s.v. axis).