AISSEAU2, AISCEAU, subst. masc.,AISSELIÈRE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1562
aisceau « hachette, doloire » (
Du Pinet,
Pline, XII, 57 ds
Gdf. Compl. : Daedalus inventa l'art de charpenterie : et pour le pratiquer controva la serre, les
aisceaux et coignees). − 1845,
Besch.; 1845
aisseau «
id. » (
Besch. :
Aissette ou
aiscette s. f.
Aisceau ou
aisseau s. m. Petite hache recourbée de tonnelier pour creuser certaines pièces).
Dér. à l'aide du suff.
-eau* de l'a. fr.
aisse « hachette, doloire », attesté dep. 1271 (
E. Boileau,
Livre des mestiers, 1
repart., 79, 6, Bonnardot ds
Gdf. : Nus chapuiseur ne puet ne ne doit metre entour nule viez sele, c'est a dire nule viez sele rapareillier ne a coutel ne a aisse, c'est a dire hanel), du lat.
ascia « hache ».