AISSELIER, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − Ca 1170 archit. « pièce de bois qui sert de soutien » (
Li Quatre Livre des Reis, éd. E. R. Curtius, p. 125 : Entur le temple de quatre parz fud uns murs de treis estruiz de
aiselers, Ki bien furent poliz e asis e afermez); 1469
id. « pièce de bois qui supporte les tirants ou qui forme les cintres » (1469,
Compt. du R. René, p. 18, Lecoy de La Marche ds
Gdf. : Quatre soupentes enferrees dans quatre poutres, pour porter et soustenir le planchier d'icelle armeurerie, ... garnies de poinczons a arcs boutans, de jambetes, entraveaulx et
esseliers).
Dér. de l'a. fr.
aissele « planche » (dimin. de
ais*), bien que celui-ci ne soit attesté que dep. le 1
erquart du
xiiies., Renclus ds T.-L.; suff. a. fr.
-er, (-āre) remplacé par
-ier*.