AISSANTE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1315 norm.
essende « bout de planche qui sert à faire une couverture de toit » (
Ord. de L. X, A. mun. Rouen, reg. U1, f
o164 ds
Gdf. Compl. :
Essende, les cent milliers .III. den.); 1352
id. essente «
id. » (
Devis de charpenterie, Arch. mun. Rouen,
ibid. : Emploier au dit chastel plusieurs milliers d'
essentes sur les noes du degré des chambres le roy et la reyne); 1700
aissante (
Liger,
Nouv. mais. rust., 1, 35 ds
DG).
Terme d'orig. norm. (
cf. aussi a. lorr.
essendre, a. bourguignon
aissendre, 1444,
assandre 1665 ds
Gdf. et
Gdf. Compl.), du b. lat.
scindula (
ives., Palladius,
xies., Papias ds
Forc. 1864-1926) pour le lat. class.
scandula « bardeau », dep. Vitruve,
ibid.; voir J. Jud ds
Z. rom. Philol. t. 38; avec graphie et prononc. influencées par
ais « planche » pour la syllabe initiale, et
charpente pour la syllabe finale.