AISEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. Apr. 1160
aissement « commodité » (
Wace,
Rou, Richel., 375, f
o228c r
ods
Gdf. : Por l'
aissement des boins osteus Sont une nuit illuec remes); fin
xiies.
aisement «
id. » (
Raoul de Cambrai, éd. Meyer et Longnon, 2792 ds T.-L. : encore en ocirai, Ton cors meesmes, se
aisement en ai), qualifié de
vx à partir d'
Ac. 1694 mais encore attesté ds certains dict. contemp. :
DG, Quillet;
2. 1393
aisement « lieux d'aisance » (Arch. MM 31, f
o191 r
ods
Gdf. : L'espace pour faire uns
aisemens a .II. sieges sus la riviere qui court par des soubz icelle maison); début
xviies. plur. «
id. » (
Variétés hist. et litt., Bibl. elzév., Paris, 1855-63, IV, 67 ds
Hug. : Il ne falloit que sortir la porte de la chambre pour aller aux
aisemens). − 1834 (
Land. : vieux mot qui ne se dit plus).
Dér. de l'a. fr.
aisier (aisé*
); suff.
-ment1*.